Il y a quelques semaines, l'association Phobie Scolaire Normandie voyait le jour, à l'initiative des parents de Nicolas, un collégien du Coutançais déscolarisé depuis déjà deux ans. Stéphane Travert, député (PS) de la circonscription Coutances/Valognes, avait assisté à la première réunion menée par plusieurs familles normandes touchées par ce problème, qui empêche les élèves de se rendre à l'école et se manifeste par des angoisses, maux de ventres, pleurs...
Pas d'alternative pédagogique
Le député a donc interpellé le ministre de l'Education Nationale sur le sujet, cette semaine. Il rappelle que "le diagnostic de cette maladie est souvent délicat à poser tant il est difficilement indentifiable et souvent assimilé à du décrochage ou à un refus d'aller à l'école par pur laxisme. (...) Ce manque de reconnaissance entraîne de nombreuses difficultés pour la famille d'une part au plan administratif, l'absence de l'enfant étant assimilé à de l'absentéisme et d'autre part au plan de la prise en charge éducative de ces enfants". Stéphane Travert demande si des mesures pour permettre une véritable prise en charge éducative et matérielle de ces enfants touchés par la phobie scolaire est envisagée, car il n'existe actuellement pas d'alternative pédagogique.
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