Une idée qui a germé quelque temps dans son esprit. “Lorsque j’ai commencé mes études d’allemand, je ne pensais pas à la possibilité de passer un à deux semestres dans un pays germanophone. Ce n’est qu’en deuxième année que je me suis fait la réflexion, ‘est-ce que je suis capable de tenir une conversation dans cette langue?’, j’avais étudié la littérature, l’histoire de la musique, la civilisation, la linguistique, mais je ne maîtrisais pas du tout l’Allemand au quotidien”, explique la jeune femme.
Après avoir discuté avec ses professeurs, Aline prend la décision de partir. “Selon eux, le but d’une licence de langue est de nous apporter un maximum de connaissances dans tous les domaines mais pour ce qui est de la pratique de la langue, ils conseillent fortement de passer sa troisième année de licence à l’étranger”.
Une fois la décision de s’expatrier prise, s’ensuit la partie administrative, moins alléchante. Aline Hamel avait le choix entre de nombreuses universités allemandes ou autrichiennes.
Départ imminent
“J’ai choisi l’université de Göttingen en Allemagne, parce que ma coordinatrice (professeur responsable des échanges avec cette université) m’avait dit que nous y étions bien suivis”. Après avoir monté son dossier de candidature pour obtenir une bourse Erasmus et un pour la region Haute-Normandie dans le but d’obtenir une aide financière, Aline a obtenu une réponse positive, lui permettant d’aller étudier en Allemagne dès la rentrée d’octobre. "Une fois sur place, je devais fournir à chaque début de semestre, un document sur lequel figurait les cours sélectionnés et le nombre de crédits, pour valider mon année, (il devait y avoir un lien avec le programme de L3 en France). Il fallait également que je m'inscrive au cours à l'université de Göttingen", explique-t-elle.
“Dès mon arrivée, j’ai été conviée à un week-end d’intégration. On m’a facilité la tâche administrative en m’emmenant à la mairie afin que je m’inscrive comme résident temporaire”. Une année riche en rencontres et en émotion, rythmée par de nombreux événements. "A Noël, il y avait le traditionnel Weihnachtsmark, le vin chaud (Glühwein), les Bratwurst et les Spätzle aux champignons, il faisait -17°C et le vin chaud réchauffait bien. En juin, il y avait la coupe du monde de football, les matchs étaient diffusés dans les amphithéâtres de l'université, je me souviens que l'Allemagne est allée assez loin dans la compétition, l'ambiance était géniale, toutes les nationalités étaient représentées et chacun encourageait son équipe. J'ai appris l'hymne allemand à cette occasion et je connais encore les chansons de foot (encouragements) et les joueurs de l'équipe". Puis vint le moment de quitter l'Allemagne. "Je suis rentrée en France le 27 juillet. Toutes les bonnes choses ont une fin et ça a été un véritable déchirement de rentrer en France".
Quatre ans plus tard, la Normande garde un excellent souvenir de cette année à l’étranger. “Je suis repartie avec un bon niveau d’allemand, de solides amitiés et des souvenirs plein la tête”.
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