Alors, à Mont-Saint-Aignan, ville qui n’avait connu que la droite au pouvoir jusqu’à la victoire en 2008 du socialiste Pierre Léautey, devenu député en 2012 et remplacé par Patrice Colasse, la campagne bat son plein. Mont-Saint-Aignan la bourgeoise, la verte, l’universitaire, va-t-elle rebasculer vers le centre-droit, sa “couleur” politique historique ? Cadre de vie et attractivité apparaissent comme les enjeux majeurs. Le maire-sortant Patrice Colasse (PS), entend redynamiser une commune quelque peu vieillissante en misant sur la construction de logements, 300 d’ici à 2020, pour repasser au-dessus de la barre des 20 000 habitants. Catherine Flavigny (UMP), elle, veut “une urbanisation cohérente, sans immeubles élevés, sans densifier à outrance”, et propose plutôt d’aider les primo-accédants à s’installer dans une commune où le foncier est élevé.
Verdure et rayonnement
Avec 25 % d’espaces verts, la grande commune du nord de Rouen doit veiller à trouver l’équilibre entre le nécessaire besoin de stimuler sa démographie et celui de protéger sa richesse verte. Un aspect porteur pour le candidat écologiste Pascal Magoarou, qui tente de tirer son épingle du jeu entre l’alliance de gauche PS-PCF-FG, une droite revancharde et un Front national qui espère profiter des dissensions entre l’UMP et l’UDI.
Soutenu par l’ancien maire de Mont-Saint-Aignan et de Rouen Pierre Albertini, Philippe Grigy (UDI), lui, tente de se démarquer et joue la carte de l’innovation et de la modernité, en évoquant l’idée d’un téléphérique entre Rouen et l’université ! Une façon aussi de dire que “MSA” aurait bien besoin d’un petit coup de rayonnement. Un thème cher à Mme Flavigny : “La commune n’a pas d’impact dans l’agglomération. Ses atouts ne sont pas valorisés. C’est ma priorité”.
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