James Cameron (réalisateur de Titanic, Avatar, Abyss, Terminator...), en plus d'être un passionné de cinéma, et aussi un fou d'exploration sous-marine. En 2012, il a battu le record de la plongée en solo, touchant les fonds-marins à 10 898 mètres de profondeur. Pour cela, il a dû concevoir un sous-marin vertical, bourré de technologie et de caméras : le Deapsea Challenger.
La maquette à taille réelle de ce sous-marin vert était inaugurée, mercredi 12 février, à la Cité de la Mer de Cherbourg où elle sera désormais exposée. La soirée a réuni 300 personnes, en présence des océanautes Paul-Henri Nargeolet, Don Walsh et Anatoly Sagalevich. Retenu sur la préparation des Avatars 2, 3 et 4, James Cameron a tout de même pris le temps de répondre aux questions des journalistes locaux.
Pour quelles raisons avez-vous accepté que cette maquette soit exposée à la Cité de la Mer de Cherbourg ?
Le sous marin du réalisateur James Cameron inauguré à la Cité de la Mer
“C'est un honneur d'avoir notre sous-marin exposé ici, au milieu de toutes ces machines célèbres à la Cité de la Mer. Il y a le Nautile français, le Mir des Russes, des sous-marins historiques très importants comme le batysphère de Bebee et Barton, qui était déjà célèbre quand j'étais gamin, sans oublier le Français Archimède... De voir le Deapsea Challenger ici, parmi tout ces sous-marins, qui ont fait l'Histoire, est un grand honneur.”
Que représente le Deepsea Challenger pour vous?
Le sous marin du réalisateur James Cameron inauguré à la Cité de la Mer
“Pour moi, c'est la manifestation physique de mes rêves... C'est quelque chose que j'aime depuis que je suis petit, quand j'ai commencé à suivre le travail du Commandant Cousteau, dans les années 60. J'étais fasciné par l'exploration sous-marine, et particulièrement en eaux profondes.
Pour moi, c'est un rêve qui devient réalité, d'avoir contribué à la science.
A chaque fois que je regarde ce sous-marin vert, je pense aussi à l'équipe qui l'a construit. Ce n'était qu'une poignée de personnes, nous n'étions pas des centaines comme cela peut être le cas sur ce genre de projet. Les mêmes ont travaillé sur le projet du début à la fin. Quand je regarde le Deapsea Challenger, je pense qu'ils peuvent être fiers de leur réalisation.”
Quelle sensation avez-vous eu lors de cette plongée à 10 898 mètres ?
“Quand j'ai touché le fond de l'océan, c’était comme gravir une montagne ou même marcher sur la lune. Pendant, un moment, je me suis resté immobile, à profiter de l'instant.
Nous savons que vous êtes un passionné de plongée. Le cinéma est-il un prétexte pour financer vos expéditions ?
“C’est plus ou moins le cas. J’adore filmer des documentaires sur le monde sous-marin. C’est un exercice auquel je m’étais essayé avec Les fantômes du Titanic. Faire des films commerciaux me permet en effet de financer les plongées, car cela coûte extrêmement cher".
Viendrez-vous un jour à Cherbourg pour voir la maquette du Deapsea Challenger ?
“Je veux vraiment venir à Cherbourg ! Quand j'ai su que mes amis océanautes étaient présents à l'inauguration j'ai eu des regrets, mais je suis en Nouvelle-Zélande en ce moment. Je prépare les suites d'Avatar. Mais j'aimerais vraiment venir.”
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