A la veille de l'annonce du Plan cancer 3 par le Président de la république, le Centre Henri-Becquerel de Rouen a inauguré son deuxième TEP-Scan (Tomographie par Émission de Positrons ou TEP en français), un appareil de haute technologie permettant la détection de cellules cancéreuses à l'aide de la radioactivité. Un investissement de taille dans la deuxième région de France la plus touchée par le cancer. L'établissement confirme ainsi son statut de pôle d'excellence dans la lutte contre le cancer, après l'acquisition d'un premier TEP-Scan en 2004 et d'un IRM (Imagerie par résonance magnétique) en 2007. Cet équipement a été acquis dans le cadre d'un groupement d'intérêt économique (GIE) constitué entre le CHU-Hôpitaux de Rouen et le centre Henri-Becquerel. L'acquisition de cet appareil, dont le coût total s'élève à 2,1 millions d'euros, a été financée à hauteur de 1.400.000 € par l'Agence Régionale de Santé (ARS) de Haute-Normandie et respectivement 623.904 € et 100.000 € par les associations Agir avec Becquerel pour la Vie et La Ligue contre le Cancer.
Et pour le patient, qu'est-ce que ça change ?
Le TEP-Scan permet un diagnostic plus rapide des petites tumeurs (de l'ordre de 4 mm, quasi invisibles au scanner), ou des éventuelles rechutes. Comment fonctionne-t-il ? Avant l'examen, qui dure 20 minutes environ, le patient reçoit une injection d'un traceur radioactif qui viendra révéler la présence d'éventuelles tumeurs. "Dans un tiers des cas les traitements sont plus adaptés, allégés ; dans deux cas sur trois, le stade de la maladie est mieux apprécié", se réjouit le directeur de l'ARS, Amaury de Saint-Quentin. Quant au déroulement de l'examen, pas d'inquiétude pour les claustrophobes. Le "monstre" est ouvert à ses deux extrémités, et de la musique est diffusée pour apaiser.
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