KME-France, qui réalise en France un chiffre d'affaires de 700 millions d'euros, c'est 2 centres de service, 7 établissements commerciaux, son siège à La Défense, et 3 établissements industriels, dont le site ornais de Boisthoprel, qui emploie quelque 370 salariés.
Il y a une quinzaine de jours, une marche pour l'emploi a réuni 400 manifestants autour de celui de Givet (Ardennes). Un accord de compétitivité a finalement permis de sauver ce site pour une année de plus. Il compte 300 salariés, ils étaient 1200 dans les années 80.
"Nous voulons préserver les sites et l'emploi, mais pas forcément en rester propriétaire", a expliqué la semaine dernière à l'AFP Frédéric Weishaar, président de KME-France. Sa structure a affiché 20 millions de pertes en 2012, mais a fait des efforts d'adaptation en 2013. Le groupe KME subit notamment le contre-coup du prix très élevé du cuivre sur le marché mondial. Mais aussi la concurrence de produits de substitution beaucoup plus avantageux.
Faut-il être inquiet ?
Avant de s'appeler KME, chacun se rappelle encore que l’entreprise s'appelait Tréfimétaux. Après avoir fait partie du Groupe Péchiney pendant plus de 20 ans, en 1987 la société KME France a été reprise par le Grope KME (à l’époque SMI). En 1995, suite à la fusion de KME France au sein du groupe, toutes ses activités ont été intégrées dans les divisions internationales de KME.
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