En juillet 2013, un jeune père de famille est averti par son beau-frère, encore mineur, de la désaffection d’un immeuble cantilien. Le père, électricien, part dès le soir du 14 juillet dans le but de repérer les lieux. Rien ne semble l’intéresser. Les jeunes hommes y retournent le lendemain, espérant trouver autre chose. Ils sont interpellés en flagrant délit par la police alors qu’ils arrachent et coupent les câbles électriques. Le 7 janvier, face au tribunal correctionnel de Rouen, le prévenu s’explique : “J’ai pensé qu’il allait être détruit”.
Une explication floue
Le juge s’étonne et lui explique que se servir dans un immeuble abandonné est illégal. Le prévenu explique qu’il n’avait pas l’impression de voler. “On s’est servi aussi parce que l’immeuble était fracturé. Il y avait déjà pas mal de choses qui avaient disparu”. Le juge s’insurge, s’exclamant qu’un immeuble n’est pas une “chose perdue” comme le prétend l’homme jugé.
Le jeune homme tente de justifier la tentative de vol en invoquant ses problèmes financiers. “Vous n’avez pas pu vendre le cuivre. Qu’avez-vous fait ?”, reprend le juge. Le jeune homme explique s’être “débrouillé”. Devant l’incrédulité du juge, il explique que son amie a essayé de trouver du travail. Il devra effectuer 70 heures de travail d’intérêt général.
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