- Que retenez-vous de cette Super Finale de la Continental Cup qui s’est tenue cette année à la patinoire de l’île Lacroix ?
“Je retiens une belle réussite sportive et populaire, ces trois jours durant lesquels la patinoire était pleine à craquer, cette ambiance extraordinaire et cette harmonie entre les supporteurs de Rouen et des autres équipes. C’était génial ! Tout le monde tirait dans le même sens pour que l’organisation soit parfaite. Après, c’est vrai, il y a cette petite déception sportive, notamment vendredi soir contre Asiago (défaite de Rouen 6-0). Mais je n’en veux pas aux joueurs, ils traversent une période extrêmement chargée. On leur a beaucoup demandé physiquement comme mentalement. Ce sont des humains, pas des machines ! Dimanche, ils nous ont fait tellement plaisir en battant Donetsk, la meilleure équipe annoncée de cette Super Finale.”
- Face à ce grand succès, est-il plus que jamais nécessaire d’envisager l’agrandissement de la patinoire ?
“Tout le monde est conscient qu’il faut améliorer notre équipement. Mais cela avance, le projet est dans les tuyaux maintenant. Notre projet initial prévoit la création d’espaces de réception, dont on manque cruellement, et 244 places assises supplémentaires. Après, un autre scénario existe, en cours d’étude, pour créer encore plus de places.”
- Le Rouen Hockey Elite semble imbattable en France. Est-il à l’étroit dans l’Hexagone ?
“Non, beaucoup de gens le pensent, mais il faut vraiment nuancer. Atteindre ce niveau ne s’est pas fait tout seul. Les joueurs, les coachs, le staff : tout le monde travaille énormément pour en arriver là. Ça ne tombe pas du ciel. Certains matchs de championnat ou de coupe sont encore très serrés, la preuve nous avons perdu le 15 janvier face à Caen (3-4).Nous sommes à notre place en France où nous participons au développement du hockey.”
- Le RHE n’aurait-il pas tout de même sa place aussi à un échelon européen de haut niveau ?
“Il y a des discussions en cours pour créer une sorte de Ligue des Champions, comme au football. La fédération français aura peut-être des wild cards. Nous verrons bien. Mais pour rappel, un club comme Donetsk, c’est un budget de 30 millions d’euros, quand le nôtre atteint 2,5 M€. Le top niveau européen, c’est 20-30 millions de budget minimum. Nous en sommes loin. Je le répète : nous sommes à notre place en France. Chaque chose en son temps”.
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