Me Matthieu Lemaire, avocat du laboratoire Marette dont l'activité de fabrication de poches pour bébés prématurés est suspendue depuis le 8 janvier dernier, s'est exprimé ce jeudi soir à Caen. Il répond aux nombreuses mises en cause de son client, qu'il juge "acculé par la pression médiatique". "Une poche a été administrée alors qu'elle était périmée de 3 jours", a notamment révélé l'avocat, pointant du doigt des dysfonctionnements afférents à l'hôpital de Chambéry.
Marette dévoile des dysfonctionnements à Chambéry
"Le laboratoire souhaite rappeler qu'aucune piste ne doit être éludée dans l'enquête en cours, notamment en ce qui concerne le stockage et l'admninistration des poches alimentaires", a-t-il déclaré. "Le laboratoire est seul visé dans cette affaire. J'ai pourtant des éléments dont nul ne fait état, et démontrant incontestablement que des dysfontionnements majeurs, internes au centre hospitalier de Chambéry, ont eu lieu en rapport au moins avec l'un des accidents survenus. L'enquête que mène l'Agence nationale de sécurité du médicament met notamment en avant l'administration d'une poche alimentaire périmée de trois jours, le 15 décembre dernier... Si aucun lien causal ne peut être établi, il reste qu'on ne peut considérer qu'il s'agisse d'une bonne pratique", a tenu à divulguer Me Matthieu Lemaire.
Marette, seul en cause ?
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