Connu pour avoir été l’un des porte-parole (CGT) de l’intersyndicale de la raffinerie Petroplus, l’homme a troqué le jean et le tee-shirt de l’ouvrier en lutte pour le costume du candidat PS aux élections européennes.
Neuvième de la liste socialiste pour la zone “nord-ouest” (Nord-Pas-de-Calais, Picardie et Normandie) emmenée par l’eurodéputé Gilles Pargneaux, Nicolas Vincent n’a aucune chance de siéger fin mai au Parlement européen. Peut importe : il se lance. “Je veux défendre l’idée d’une Europe sociale”, explique cet habitant de Pavilly, assistant parlementaire du député Pierre Léautey depuis le clap de fin de la raffinerie.
Certains, parmi les anciens Petroplus, voient d’un mauvais œil cette “reconversion”. Pourtant, Nicolas Vincent est adhérent au PS depuis dix ans. La politique, il y songeait de longue date. Lui qui fut représentant syndical de la raffinerie de Petit-Couronne pour le groupe Petroplus à l’échelle européenne est convaincu du rôle primordial de l’Europe dans nos vies. “60 % des lois françaises dérivent des directives européennes. Je veux démontrer que l’Europe peut être utile”.
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