Bertrand Collomb-Patton n’est pas du genre à être rassasié facilement. En août dernier, ce natif de Paris résidant à Caen depuis une quinzaine d’années, a bouclé son premier Ultra trail du Mont Blanc, une course de 168 km. “J’ai pensé à abandonner au petit matin, mais quand j’ai vu que j’étais 15e et que je côtoyais les cadors mondiaux de ma discipline, je me suis dit que je ne pouvais pas lâcher”, se rappelle cet ingénieur chez Orange. Il bouclera la plus prestigieuse épreuve de France en 23 heures et 15 minutes, à la 8e place, devant 2 482 autres participants.
L’oubli de la douleur
A son retour à Caen, les douleurs aux cuisses ont mis du temps à disparaître. “Au bout de dix jours, j’avais toujours des courbatures. Je suis allé voir le médecin qui a diagnostiqué une déchirure des quadriceps.” Bertrand Collomb-Patton sait mettre la douleur de côté, pour aller au delà de ses limites.
Après une adolescence passée sur des skis de fond ou à parcourir des kilomètres à vélo, Bertrand Collomb-Patton s’est mis à la course à la fin des années 90. “J’ai découvert le trail un peu par hasard en 2003, avec une premier course à Athis de l’Orne.” La performance est au rendez-vous. Il termine alors sur la deuxième marche du podium. “J’ai tout de suite apprécié le fait de courir sur des sentiers, dans la forêt, en montagne ou en bord de mer, abandonnant ainsi un peu la monotonie de la route”. Depuis, il a remporté une quinzaine de trails régionaux.
Son agenda est déjà bien chargé pour 2014. Il prévoit de participer à l’éco-trail de Paris sur 80 km fin mars. En juin, il participera au D-Day Trail sur 162 km en Normandie, avant de relancer la machine au Mont Blanc en août prochain.
Bertrand Collomb-Patton
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