La décision avait été prise par l'agence nationale de sécurité du médicament suite aux décès de trois nourrissons à l'hôpital de Chambéry les 6, 7 et 11 décembre 2013.
"Je rappelle que cette décision a été prise à titre conservatoire et par précaution, en l'absence d'élements probants permettant d'imputer au laboratoire Marette la contamination des poches livrées au centre hospitalier de Chambéry", a indiqué Me Lemaire. "A ce stade de l'enquête administrative et judiciaire, demeure inconnue l'origine des entérobactérie qui ont été décelées sur les poches fabriquées par le laboratoire Marette. Toutes conclusions attives seraient donc infondées. Aucune piste ne doit être écartée sur la chaîne des responsabilités, de la fabrication à l'administration des poches en passant par leur transport et leur stockage. Ce constat interdit au laboratoire Marette d'exposer les patients concernés au moindre risque. M. Jean-Luc Marette, directeur du laboratoire, a donc renoncé à formuler un quelconque recours administratif à l'encontre de cette décision de suspension".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.