Ce sommet réunissait les chefs d'Etat et de gouvernement européens, ceux d'Amérique du Nord, des pays émergents (Brésil, Inde, Chine), des pays rentiers (Etats pétroliers), flanqués des dirigeants du FMI, de la Banque mondiale, de l'OMC, de la BCE...
Contraste entre le coût du sommet et son bilan : jamais une conférence de chefs d'Etat n'a coûté aussi cher (1,2 milliard de dollars, dont 930 millions pour la seule sécurité). Le bilan est proche du néant : au G 8, ni taxe bancaire mondiale, ni choix de politique économique, ni répression des paradis fiscaux... Mais quelques effets d'annonce hypocrites, comme la « lutte contre la mortalité infantile et maternelle » : juste 5 milliards (alors qu'il en faudrait 15), et prélevés sur l'aide à l'alimentation et l'éducation...
Au G 20, les Etats-Unis et le Brésil ont fait pression en faveur de mesures de relance de la croissance. « Si nous agissons en hâte, si nous sommes excessifs dans nos ajustements de politique fiscale, nous pourrions mettre en péril la croissance que nous avons réalisée », a plaidé Guido Mantega, ministre brésilien de l'économie.
A l'opposé, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et de nombreux pays, hantés par l'éventualité de crises à la grecque, ont plaidé pour la réduction des déficits publics et les plans d'austérité les plus sévères. Tout au plus ont-ils trouvé un biais : « les divers pays peuvent choisir différentes stratégies à court terme, en fonction de leur degré d'endettement.. »
Ce voeu pieux n'a convaincu personne. Nicolas Sarkozy a donc choisi de vanter, sur le ton du « qui m'aime me suive », la voie européenne de réduction des déficits – mais aussi la taxation des risques financiers pris par les banques : une idée de réforme soutenue par Berlin, Londres et Paris. « Nous voulons un cadre, M. Cameron, Mme Merkel et moi-même ; nous sommes décidés à obtenir un cadre qui permet la taxation des activités bancaires. Il est parfaitement normal que des institutions, des organismes qui ont conduit aux risques que nous connaissons aujourd'hui puissent être sollicités financièrement pour assurer le financement de caisses d'assurance. »
Contraste entre le coût du sommet et son bilan : jamais une conférence de chefs d'Etat n'a coûté aussi cher (1,2 milliard de dollars, dont 930 millions pour la seule sécurité). Le bilan est proche du néant : au G 8, ni taxe bancaire mondiale, ni choix de politique économique, ni répression des paradis fiscaux... Mais quelques effets d'annonce hypocrites, comme la « lutte contre la mortalité infantile et maternelle » : juste 5 milliards (alors qu'il en faudrait 15), et prélevés sur l'aide à l'alimentation et l'éducation...
Au G 20, les Etats-Unis et le Brésil ont fait pression en faveur de mesures de relance de la croissance. « Si nous agissons en hâte, si nous sommes excessifs dans nos ajustements de politique fiscale, nous pourrions mettre en péril la croissance que nous avons réalisée », a plaidé Guido Mantega, ministre brésilien de l'économie.
A l'opposé, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et de nombreux pays, hantés par l'éventualité de crises à la grecque, ont plaidé pour la réduction des déficits publics et les plans d'austérité les plus sévères. Tout au plus ont-ils trouvé un biais : « les divers pays peuvent choisir différentes stratégies à court terme, en fonction de leur degré d'endettement.. »
Ce voeu pieux n'a convaincu personne. Nicolas Sarkozy a donc choisi de vanter, sur le ton du « qui m'aime me suive », la voie européenne de réduction des déficits – mais aussi la taxation des risques financiers pris par les banques : une idée de réforme soutenue par Berlin, Londres et Paris. « Nous voulons un cadre, M. Cameron, Mme Merkel et moi-même ; nous sommes décidés à obtenir un cadre qui permet la taxation des activités bancaires. Il est parfaitement normal que des institutions, des organismes qui ont conduit aux risques que nous connaissons aujourd'hui puissent être sollicités financièrement pour assurer le financement de caisses d'assurance. »
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