Neoma Business School existe depuis moins d’un an. Comment se sont passés ces premiers mois ?
“Le premier bilan est positif. Les deux écoles travaillaient ensemble depuis plusieurs années, mais une fusion est toujours un défi. La rentrée s’est déroulée dans un esprit très dynamique”.
Neoma pointe toutefois à une décevante 39e place du classement 2013 du Financial Times. En 2012, Rouen Business School était 19e et Reims 25e. Bien figurer dans ces classements est un objectif alors comment expliquez-vous cette “chute” ?
“Ce n’était pas très agréable de découvrir ce classement mais nous l’avons analysé. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’a rien à voir avec la fusion. Notre objectif reste d’être bien classé. Le Financial Times a traité notre cas d’une manière défavorable en considérant Neoma comme un nouvel entrant dans le classement, notamment sur la question du salaire à la sortie calculé sur une année et non plus pondéré sur trois ans. Et puis il a commis une erreur sur les frais de scolarité. Nos qualités intrinsèques n’ont pas changé ! Ce n’est pas la fin du monde. Il faudra quelques années pour le corriger.”
Une école, trois sites (Neoma est également présent à Paris) : devez-vous développer des spécialisations géographiques ?
“La plupart de nos 8 000 étudiants suivent une formation générale non spécialisée, mais s’ils veulent se spécialiser dans le domaine portuaire et logistique, ils choisissent Rouen. Pour le luxe, champagne oblige, Reims. Une business school doit être en lien avec ses tissus économiques locaux. C’est un élément crucial de notre stratégie.”
Que va apporter réellement cette fusion ?
“Dans une économie mondialisée, elle va nous permettre de mieux préparer nos étudiants. Nous allons développer encore plus l’internationalisation. Or, pour être visible justement à l’international, il faut être plus ‘gros’, plus large, plus solide. L’union fait la force et nous permet de lancer des projets plus importants”.
Quelles sont les grandes ambitions pédagogiques de Neoma ?
“Nous allons radicaliser notre pédagogie. Les business schools sont parfois critiquées pour être en partie responsables des dérives du monde économique. Alors, nous misons sur le people management pour former des personnalités ouvertes aux changements, capables de gérer des individus, de prendre leurs responsabilités. Cela passe par le développement d’une unité spéciale, intitulée Talent and Behaviour Development Unit. Ces notions seront introduites dans tous nos programmes”.
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