Le 23 décembre dernier, un wagon d'un convoi de déchets radioactifs déraillait en gare de Drancy, en région parisienne. Des mesures de radioactivité avaient été réalisées par des sapeurs-pompiers spécialisés après l'incident, mais n'avaient pas révélé d'anormalité. Après remplacement du wagon accidenté, le convoi a pu reprendre sa route vers sa destination initiale : l'usine Areva de Beaumont-Hague.
Dose 30 fois inférieure aux limites
Mardi 7 janvier, Areva signalait avoir effectué des analyses sur le wagon, conservé en région parisienne pour les investigations qui permettront de connaître les raisons de l'accident. Une trace de de 56 microsievert par heure a été relevée sur un point du wagon. Une dose qui, selon l'industriel, est 30 fois inférieure aux limites applicables à un emballage de transport.
Il ajoute que l'étanchéité du colis qui contenait les déchets nucléaires n'a pas été rompue. Plusieurs hypothèses sont à l'étude. L'industriel étudie notamment la possibilité que cette trace ait été laissée au moment où le colis a été chargé dans le wagon, à la centrale EDF de Nogent-sur-Seine.
Incident de niveau 0
Le gendarme du nucléaire, l'Autorité de Sûreté Nucléaire, a demandé à EDF de transmettre ses analyses sur les causes de l'incident et de préciser quelles actions seraient mises en oeuvre afin d'éviter qu'il ne puisse se reproduire. L'ASN classe cet incident au niveau 0 sur l'échelle INES qui en compte 7, selon elle il n'a pas eu d'impact sur la sûreté des personnes et de l'environnement.
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