Envoyée par ses parents dans un couvent, elle avait été forcée d’abandonner son enfant, à peine âgé de 3 ans, pour qu’il puisse être adopté par un couple d’Américains. Pendant des années, elle avait essayé de le retrouver, mais en vain. Bouleversée, sa fille entre en contact avec Martin Sixsmith, un célèbre journaliste, afin qu’il aide sa mère à retrouver son fils.
À partir d’une histoire vraie et tragique, Stephen Frears a réussi un petit bijou d’humour, d’émotion et de tendresse. En centrant l’histoire sur les deux principaux héros, issus de deux classes sociales opposées, il brosse un tableau de la société de son pays teinté de réalisme et de satire.
Le choc entre le très chic journaliste et la midinette fan de romans à l’eau de rose permet quelques joutes jubilatoires, le plus futé des deux n’étant pas celui que l’on croit. Surtout, cette histoire terrible, qui montre la dureté de la société dans les années 50, n’entame en rien la foi magnifique d’une femme qui saura trouver l’apaisement dans le pardon.
Inutile de préciser que l’interprétation de Judi Dench et de Steve Coogan est éblouissante, car elle donne beaucoup d’humanité et de subtilité à cette histoire bouleversante… mais souvent hilarante.
Drame britannico-franco-américain. De Stephen Frears, d’après le livre de Martin Sixsmith, avec Judi Dench (Philomena), Steve Coogan (Martin Sixsmith), Sophie Kennedy Clark (Philomena jeune), Anna Maxwell Martin (Jane), Peter Hermann (Pete Olsson), Mare Winningham (Mary) (1 h 38).
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