Les panneaux “Bois-Guillaume-Bihorel” sont en cours de démontage mais Gilbert Renard en conservera quelques uns, “pour le souvenir”. Le 1er janvier, il est redevenu maire de Bois-Guillaume et Pascal Houbron de Bihorel. Les deux communes ont officiellement défusionné, sans tambour ni trompette. L’expérience aura duré deux ans. Pour rappel, les conseils municipaux avaient approuvé la fusion en 2011 dans une ambiance tendue, après la victoire du “non” à une consultation citoyenne marquée par une abstention massive.
“Pour des raisons politiques !
Que conclure de cette aventure avortée, sinon plus de deux années de tensions ? “C’est un ensemble de forces poliques - aucun citoyen n’a fait de recours !- qui ont brisé un élan plein de projets”, regrette Gilbert Renard. “Les habitants, eux, ne perdaient rien dans cette fusion, au contraire”. Selon le désormais ancien maire de Bois-Guillaume-Bihorel, la fusion permettait même d’économiser de l’argent : “En deux ans, ce sont six emplois équivalent temps plein économisés, des frais d’assurance, de personnel et des indemnités d’élus avec 35 conseillers municipaux au lieu de 29 à Bihorel et 33 à Bois-Guillaume”.
Les opposants à la fusion peuvent souffler. Cette dernière n’est plus du tout à l’ordre du jour. D’autant plus qu’avec l’arrivée prochaine d’une métropole, la mutualisation de services se jouera à cet échelon. Reste à savoir si l’épisode pèsera lors des élections municipales au cours desquelles MM. Renard et Houbron seront candidats à leur réélection respective.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.