Que reste-t-il du mythe des Bleus, l'équipe 'black-blanc-beur” ? En s'enfonçant dans une crise de nerfs après leur défaite devant le Mexique, les Bleus 'ont fait rigoler le monde entier”, selon l'expression de Franck Ribéry le 20 juin sur TF1.
Le 19 juin, Nicolas Anelka est exclu de l'équipe pour avoir insulté Domenech de façon ordurière à la mi-temps du match France-Mexique. Le 20, en conférence de presse, Raymond Domenech – blême – doit lire un communiqué de l'équipe qui lui donne tort. Et Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF, déclare que l'attitude d'Anelka a été digne et noble !
Panique à l'Elysée
La dignité et la noblesse d'attitude auront plutôt manqué aux Bleus en 2010. Sans même rappeler les scandales de moeurs, les supporters ont été déçus par leur façon de réagir à la défaite : les Bleus rivés au téléphone avec leurs petites amies, multipliant les déclarations absurdes, et finalement refusant de s'entraîner, le 20 juin, au grand scandale du Normand Jean-Louis Valentin, numéro 2 de la FFF... C'est un scandale pour la France, pour les Francais, pour tous les jeunes qui sont venus cet après-midi ! Je suis écuré et dégouté, je quitte la Fédération, je quitte mes fonctions, je rentre à Paris, je n'ai plus rien à faire ici.
A Paris, justement, c'était la panique : Nicolas Sarkozy enjoignait à Roselyne Bachelot de rester en Afrique du Sud avec Rama Yade, comme si les deux représentantes du gouvernement pouvaient quoi que ce soit dans ce gâchis.
Objectif : adjurer les Bleus d'essayer de ne pas faire un mauvais match ce mardi contre l'Afrique du Sud Mme Bachelot, docile, a donc organisé une réunion de crise lundi. Ce qui ne pouvait remédier à l'hilarité internationale.
Le ministre du Travail, Eric Woerth, oubliant un moment les soucis de l'affaire Bettencourt, a voulu intervenir lui aussi : Je n'imagine pas un instant que le match de mardi soit menacé... J'appelle les joueurs, qui ont peut-être perdu le ballon ou la boule, à retrouver leur calme Il faut qu'ils comprennent pourquoi ils sont sur le terrain, ce que veut dire le maillot de l'équipe de France. Ils ne sont pas là pour décider !
Si l'on en est à devoir rappeler aux joueurs pourquoi ils sont sur le terrain, c'est qu'il y a un sérieux problème mental parmi ces individus. Surtout si l'on se souvient de leurs gigantesques émoluments, et du train de vie luxueux que la République leur assure.
Nicolas Sarkozy, pour sa part, a déclaré ces événements inacceptables.
Commentaire de son conseiller spécial Henri Guaino : Ce n'est plus du football, ce n'est plus du sport, ce n'est plus une équipe. Je ne suis pas convaincu qu'une intervention politique soit de nature à régler un problème de ce type.
Le 19 juin, Nicolas Anelka est exclu de l'équipe pour avoir insulté Domenech de façon ordurière à la mi-temps du match France-Mexique. Le 20, en conférence de presse, Raymond Domenech – blême – doit lire un communiqué de l'équipe qui lui donne tort. Et Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF, déclare que l'attitude d'Anelka a été digne et noble !
Panique à l'Elysée
La dignité et la noblesse d'attitude auront plutôt manqué aux Bleus en 2010. Sans même rappeler les scandales de moeurs, les supporters ont été déçus par leur façon de réagir à la défaite : les Bleus rivés au téléphone avec leurs petites amies, multipliant les déclarations absurdes, et finalement refusant de s'entraîner, le 20 juin, au grand scandale du Normand Jean-Louis Valentin, numéro 2 de la FFF... C'est un scandale pour la France, pour les Francais, pour tous les jeunes qui sont venus cet après-midi ! Je suis écuré et dégouté, je quitte la Fédération, je quitte mes fonctions, je rentre à Paris, je n'ai plus rien à faire ici.
A Paris, justement, c'était la panique : Nicolas Sarkozy enjoignait à Roselyne Bachelot de rester en Afrique du Sud avec Rama Yade, comme si les deux représentantes du gouvernement pouvaient quoi que ce soit dans ce gâchis.
Objectif : adjurer les Bleus d'essayer de ne pas faire un mauvais match ce mardi contre l'Afrique du Sud Mme Bachelot, docile, a donc organisé une réunion de crise lundi. Ce qui ne pouvait remédier à l'hilarité internationale.
Le ministre du Travail, Eric Woerth, oubliant un moment les soucis de l'affaire Bettencourt, a voulu intervenir lui aussi : Je n'imagine pas un instant que le match de mardi soit menacé... J'appelle les joueurs, qui ont peut-être perdu le ballon ou la boule, à retrouver leur calme Il faut qu'ils comprennent pourquoi ils sont sur le terrain, ce que veut dire le maillot de l'équipe de France. Ils ne sont pas là pour décider !
Si l'on en est à devoir rappeler aux joueurs pourquoi ils sont sur le terrain, c'est qu'il y a un sérieux problème mental parmi ces individus. Surtout si l'on se souvient de leurs gigantesques émoluments, et du train de vie luxueux que la République leur assure.
Nicolas Sarkozy, pour sa part, a déclaré ces événements inacceptables.
Commentaire de son conseiller spécial Henri Guaino : Ce n'est plus du football, ce n'est plus du sport, ce n'est plus une équipe. Je ne suis pas convaincu qu'une intervention politique soit de nature à régler un problème de ce type.
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