Ces deux familles étaient étroitement liées, notamment par l’union entre Léopoldine Hugo, l’aînée des filles, et Charles Vacquerie. Malheureusement, les deux jeunes gens moururent prématurément, noyés après que leur canot ait chaviré presqu’en face de la maison familiale. C’était le 4 septembre 1843. Victor Hugo apprit le décès de sa fille et de son gendre par voie de presse, quatre jours plus tard. Ils furent enterrés dans le cimetière de Villequier, tout comme la femme et une autre fille de l’écrivain.
Un Victor Hugo intime
“Les visiteurs viennent les uns pour Léopoldine, qui aurait été maîtresse des lieux si le sort en avait décidé autrement, d’autres pourson père”, explique Sophie Fourny-Dargère, la conservatrice des lieux. “Mais avant tout, je pense qu’ils viennent pour l’authenticité des lieux. La maison est restée identique aux siècles passés. La vue sur la Seine est la même. Seuls les deux bow-windows ont été ajoutés dans les années 20. Le cadre est demeuré authentique”. La maison respire une ambiance d’antan avec le mobilier d’époque et des photos, çà et là, des occupants Vacquerie et Hugo. Chaque pièce est dédiée à une personnalité, à commencer par Auguste Vacquerie, ami de l’écrivain puis Madame Hugo, Juliette Drouet, la maîtresse de l’auteur du grand homme sans oublier Léopoldine et puis son père, ses oeuvres jusqu’à ses obsèques. LL’ensemble offre une vision très intime de Victor Hugo à travers ses proches. Lui n’y est venu que quatre fois, du fait de son exil dans les îles anglo-normandes.
Cette propriété, récemment labellisée “maison des illustres”, est le quatrième bien ayant appartenu à Victor Hugo, avec sa maison natale de Besançon, son appartement de la place des Vosges à Paris et la Hauteville House à Guernesey.
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