Marie-Hélène Bosquet, derrière son guichet, est une excellente observatrice de la crise du papier et de la presse. Pour résister, elle vend aussi des cartes postales ou des jeux à gratter. “Sans ça, je ne pourrais pas continuer à tenir ce kiosque”, confie-t-elle.
80 % d’habitués
La vie de kiosquière, c’est 7 h-19 h tous les jours, sauf le dimanche, le vent froid qui s’engouffre dans le petit local ou la chaleur, l’été, qui stagne. “Mais le côté plaisant, c’est la clientèle, que je connais à 80 %, et les autres commerçants du quartier”, se réjouit-elle. Les travailleurs, les voyageurs du Teor tout proche ou les touristes en vadrouille complètent le tableau.
Le kiosque de la place Lelieur est l'un des derniers de plein air à Rouen (un nouveau a ouvert allée Eugène Delacroix, près du Musée des Beaux Arts). Le métier “à l’ancienne” est en voie de disparition. “Ce sont les politiques d’abonnements à petit prix qui ont fait le plus de mal à mon commerce”, estime la gérante. Heureusement, les clients sont fidèles, avec le sourire et un petit mot pour leur kiosquière.
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