Noël, le jour de l'an : "la trêve des confiseurs". L'expression n'est pas valable pour tout le monde, et surtout pas pour les militants anti-GDE, à Nonant-le-Pin.
Poursuivre le message
Depuis le 22 octobre, ils ont monté un blocus devant le centre de stockage de déchets, et ce n'est pas pour Noël qu'ils ont levé le camp, malgré la tempête. "Nous avions attaché les tonnelles à des 4X4, nos installations ont donc résisté au passage de Dirk" expliquait Noëlle Sandoz, présidente de l'association Sauvegarde des terres d'élevages et fidèle de ce camp, "le front".
Mardi 24 décembre, une trentaine de militants a donc organisé un réveillon de Noël sur le site, et ce sera pareil pour celui de la Saint-Sylvestre. "Nous avons ramené nos familles ! Chacun apporte un peu à manger, et nous avons encore eu des dons de nourriture, qui ont permettent de passer un réveillon aussi bien voire mieux qu'à la maison ! C'est une façon de poursuivre notre message, même lors d'une fête très personnelle, familiale, nous restons mobilisés, nous nous soutenons."
Des valeurs partagées
Solidarité et partage : des valeurs de Noël, que les militants retrouvent aussi à travers le combat anti-GDE. "Nous sommes d'horizons différents, des militants associatifs, des agriculteurs, des personnes du monde du cheval... Nous ne nous serions jamais rencontrés sans le blocus" précise Noëlle Sandoz.
Le blocus sera maintenu pendant les fêtes et au moins jusqu'au 9 janvier, prochaine échéance judiciaire dans l'affaire GDE.
BONUS AUDIO : écoutez Noëlle Sandoz, qui nous parle du réveillon
GDE Réveillon
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.