Entre mars et décembre, ils ont attaqué au moins 11 étudiantes chinoises du Campus de Mont Saint Aignan. Les trois responsables ont été mis en examen vendredi 13 décembre, ils ont reconnu les faits. Leur cibles étaient choisies: possédant des objets de valeurs, sacs, smartphones... et ne parlant pas toujours bien français. Les vols n'ont pas eu lieu sur le campus lui même mais dans la ville de Mont Saint Aignan.
Pour aboutir à l'arrestation, la sécurité publique a dû faire appel à l'école Neoma où la plupart des jeunes filles sont scolarisées: accompagnement au commissariat pour les dépôts de plaintes ou pour confondre les suspects, point régulier avec les forces de l'ordre, sensibilisation des étudiants. Sur le campus, on ne lésine pas sur les moyens pour la sécurité des étudiants à Mont Saint Aignan: la videosurveillance en permancence, et un vigile sur les périodes d'ouverture.
"Les étudiants étrangers en particulier, loin de chez eux, doivent se sentir en sécurité, c'est important", souligne Héléne Pereyra, attachée de presse de Neoma, à Rouen. Avec plus de 4000 étudiants qui circulent quotidiennement sur le campus, c'est un exercice compliqué.
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