Si les taux d’emprunt sont très bas, les banques feraient aujourd’hui preuve d’une frilosité extrême vis-à-vis des primo-accédants. Le passage par la case “apport personnel” semble donc inévitable. “C’est un phénomène nouveau, très significatif, que l’on retrouve partout”. Et un sérieux frein à l’achat pour de jeunes ménages sans économies substantielles.
C’est possible, selon les courtiers
Pourtant, quelques établissements continuent de prêter sans ce fameux apport, à en croire d’autres professionnels de l’immobilier. “On en voit tous les jours”, témoigne ainsi Yann Castel, gérant d’Avisofi, négociateur de crédits immobiliers à Rouen. “A peine 20% des primo-accédants disposent d’un apport ! Et quand il est moindre, nous conseillons de le garder comme une épargne de précaution”. Pour parvenir à décrocher un prêt sans apport, autant dire tout de même que votre dossier doit être des plus solides. “La présence d’impayés ou de découverts dans les relevés de comptes bancaires peut être rédhibitoire pour l’accès au crédit”, note un autre courtier en prêt immobilier normand. Les contrats de travail précaires, à l’instar des CDD, rendent également les banquiers plus que réticents.
“Les taux d’intérêt restent très bas, tout à fait favorables pour investir”, rappelle Me Eric Rungeard, délégué à la communication au Conseil régional des notaires. En effet, ils sont légèrement inférieurs à 3 % sur 15 ans. Il faut être convainquant, mais rien est impossible.
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