Peu avant 4h du matin, un homme est réveillé par des bruits sourds. Il se lève et va jusqu’à la porte d’entrée. Lorsqu’il descend dans la cour attenante à la maison, il se fait insulter par deux jeunes hommes qui, après l’avoir exhorté à venir se battre, prennent la fuite. Il reconnait l’un d’eux. C’est le fils de ses locataires. Dans la cour, il y a deux véhicules stationnés. Il les retrouve saccagés à coups de barre de fer et autres jets de pierres. Si le fourgon lui appartient, la Renault Mégane est à sa fille. L’homme rentre chez lui. Son fils, âgé de 7 ans, accroupi dans le noir, l’invite à se cacher. Les propriétaires portent plainte. Leurs déclarations sont confirmées deux jours plus tard par le témoignage d’une tierce personne. C’est une connaissance des deux casseurs.
Devant le tribunal, les deux prévenus reconnaissent les dégradations. Leur leitmotiv ? Une procédure à l’encontre de la famille de l’un d’eux. Le propriétaire aurait demandé la résiliation de leur bail pour loyer impayé. “En quoi, cela a arrangé les difficultés que vous aviez”, interroge le juge. “C’était juste pour ma conscience à moi”, rétorque l’inculpé. Quant au co-prévenu, il déclare “avoir trop bu” ! Ils sont condamnés, à quatre mois de prison avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve de 18 mois.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.