Ces cinq bénévoles, liés par un profond humanisme, font tous partie de “Rires d’enfants”, l’une des nombreuses associations qui œuvrent dans les hôpitaux rouennais et procurent du bien-être aux malades, à leur famille et souvent aussi au personnel. Tous les jours de la semaine ou presque, la quarantaine de bénévoles de “Rires d’enfants” se relaient auprès des petits hospitalisés. Leur objectif : faire oublier, même une minute, l’hôpital et ses angoisses.
Françoise Gervaise, 56 ans. Ultra-dynamique, partie à la retraite un peu plus tôt que prévu, cette ancienne de France Télécom a toujours eu la fibre maternel. “J’adore les enfants, j’aurais aimé en avoir vingt, confie-t-elle. J’ai toujours aimé voir des jeunes, les copains de mes enfants, passer à la maison”. Alors, libérée du monde professionnel, elle s’est tournée vers “France Bénévolat” puis a atterri à “Rires d’enfants”, il y a cinq ans, avant d’en prendre la présidence quelques années après. A cette époque, l’association, créée en 1992, ne comptait plus que trois bénévoles. Leur nombre s’est depuis envolé. Aujourd’hui, Françoise Gervaise doit refuser de nouvelles candidatures. “Ces trois dernières semaines, j’ai reçu onze demandes”, s’exclame-t-elle. Preuve que le bénévolat attire toujours.
Olivier Martin-Tricot, 50 ans, est un solide gaillard au caractère bien trempé. Touché par le chômage, ce sont ses deux enfants, de 18 et 21 ans, qui l’ont incité il y a un an à enrichir son temps libre et à s’engager dans le bénévolat. “J’avais déjà été bénévole par le passé et je dois admettre que ça peut devenir envahissant. Ici, au contraire, j’ai trouvé une association qui respecte les engagements de chacun”, explique-t-il, avant de confier, tout simplement, avoir l’impression “de servir à quelque chose”. C’est, généralement, le sentiment partagé par tous ces bénévoles. Ainsi, Eveline Grangean, 60 ans, comble aujourd’hui son attirance pour le milieu hospitalier, le soin et les enfants. Elle aurait aimé en faire son métier, elle en fait désormais son engagement bénévole. Micheline Dubosc, 65 ans, elle, s’est retrouvée un peu par hasard à “Rires d’enfants” il y a deux ans. “Pour rien au monde aujourd’hui j’arrêterais. C’est tellement enrichissant. Depuis que je suis bénévole, je me rends compte que cela m’aide à communiquer avec les autres”.
Julien Harant a 28 ans, il est graphiste indépendant, et communique sa douceur et sa bonne humeur aux enfants malades avec sa voix et sa guitare. Il est loin d’être le plus jeune de l’association, qui compte dans ses rangs bon nombre de jeunes adultes de 20 voire 18 ans. Le bénévolat, ce n’est pas qu’une affaire de retraités. “Je rentrais de Londres et j’avais du temps libre, raconte-t-il. Je voulais donner de mon temps, faire plaisir, et le faire avec ma guitare”. Désormais, ses notes apaisent les enfants, les parents aussi, et participent à rendre le séjour moins amer.
Repères
Rires d’enfants. En général, les bénévoles donnent deux heures de leur temps par semaine aux enfants malades du CHU. Plus d’infos sur riresdenfants-rouen.fr
Au CHU. De nombreuses autres associations œuvrent toute l’année en faveur des enfants malades au CHU de Rouen, comme Charline, Vie et Espoir ou Petits Princes
Charte. Les enfants hospitalisés ont des droits et le CHU de Rouen respecte une charte en ce sens. Un enfant doit ainsi pouvoir être entouré en permanence par sa famille.
France Bénévolat. La structure recherche de nouveaux bénévoles pour plusieurs associations. Infos : Maison des Associations, avenue Pasteur, Rouen. 06 28 67 58 31
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Bonjour
J'aimerai venir en aide aux enfants malades au chu de rouen comment entrer en contact avec vous? ou bien avoir de plus amples détails sur cela, je suis coach créatif enfant.
Merci
Mme Honoré beatrice