Alors que l'Etat semble vouloir accélérer le projet et que le tracé choisi par le préfet de Seine-Maritime en 2012 est confirmé (voir notre carte), un vent de révolte souffle à nouveau dans une partie des communes traversées. Seize communes du sud-est de Rouen (sous réserve du vote au conseil municipal) se sont ainsi réunies dernièrement sous l'acronyme "Acces" (association des communes pour un contournement Est soutenable).
"Soit on nous écoute enfin, soit nous engagerons tous les recours possibles", met en garde Alain Roussel, porte-parole de l?association de communes et maire des Authieux-sur-le-Port-Saint-Ouen, village coupé en deux par le tracé du contournement. Trois points de ce tracé hérissent particulièrement le poil de ces élus en colère : à Oissel et Saint-Etienne-du-Rouvray où près de 400 hectares de friches industrielles pourraient être sacrifiés par l'ouvrage, aux Authieux-sur-le-Port-Saint-Ouen qui risquerait d'être scindé en deux et où douze propriétaires sont menacés d?expropriation et, enfin, dans l'Eure, vers Le Manoir-sur-Seine, où le projet prévoit la construction d'un viaduc.
D'autres pistes possibles
"Ce contournement Est ne résoudra rien en matière d?engorgement. Les habitants de l'agglo ne prendront pas une autoroute payante", ajoute Alain Roussel. "Et nous craignons que le projet coûte bien plus que le milliard d'euros annoncé". Pour Acces, d'autres pistes sont possibles, moins chères, plus rapides?: construire un nouveau pont, imaginer des "tronçons" de contournement, améliorer encore les transports en commun...
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