Cet enfant de Grand-Quevilly, qui s’entraîne deux fois par jour dans la salle de l’ALCL, a dû se battre pour que son talent puisse devenir son quotidien.
Palmarès de géant
Paralysé des jambes depuis l’âge de 18 mois, il n’a connu que le fauteuil roulant. Le tennis de table, il l’a découvert “par hasard” quand il avait 10 ans. “J’ai tout de suite accroché, raconte-t-il. J’ai eu un parcours atypique : seul en handisport, j’ai très vite été intégré aux valides !” A son niveau, les différences sont minimes. Florian Merrien évolue ainsi dans les championnats nationaux ou régionaux... des valides. Les plus belles lignes de son palmarès, il les a quand même inscrites dans le champ du handisport. Multiple champion de France, trois fois champion d’Europe, médaillé d’or aux Jeux paralympiques de Pékin, puis de bronze à Londres.
Dix ans d’une carrière semi-professionnelle semée d’embûches. “Pour mes médailles olympiques, je reçois 600 € par an de l’Etat et rien pour participer aux compétitions internationales indispensables pour se qualifier pour les Mondiaux ou les Jeux”, dévoile-t-il. Même s’il reste ancré à Grand-Quevilly, il porte désormais les couleurs de Toulon, un club qui a accepté de financer une partie de ses frais. “Même à mon niveau, je dois tout payer : un entraîneur, des stages... Nous n’avons pas accès à l’Insep (organiseme d’Etat pour la formation des sportifs de haut niveau). Dans des pays comme la Turquie ou l’Espagne, les sportifs handisport de haut niveau sont soutenus. Pas en France”.
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