Face à face délicat mardi 10 décembre devant le tribunal correctionnel de Cherbourg : une grand mère de 59 ans comparaissait pour agression sexuelle et corruption de mineur sur son propre petit-fils, 12 ans à l'époque des premiers faits supposés, en septembre 2009.
La grand mère, qui habite Valognes, était soupçonnée d'avoir forcé l'enfant à contempler ses ébats sexuels et de l'avoir touché au moins une fois. Ses filles soutiennent la victime présumée, aujourd'hui âgée de 16 ans, invoquant elles-même des gestes de maltraitance qu'elles auraient subi.
Des incohérences dans le récit
La substitut du procureur de la République avait requis contre la prévenue 2 ans de prison avec sursis, une inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles et une interdiction d'exercer ses droits civiques et de famille envers la victime présumée.
Le tribunal, lui, a relaxé la grand-mère après 6 heures d'audience, au bénéfice du doute. Les juges ont relevé des incohérences dans les explications de l'adolescent.
Le parquet a 10 jours pour faire appel de cette décision.
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