Cela représente une augmentation de sept points par rapport à l'an dernier, indiquent les auteurs de l'étude.
Les femmes, souvent en première ligne pour la réalisation de la majorité des préparatifs de Noël, sont les plus angoissés. 42% d'entre elles font part de leur stress pendant cette période, soit une hausse de neuf points par rapport à l'an dernier.
Les personnes de 35 à 49 ans (42%), les CSP- (45%) et les foyers avec enfants (41%) sont également particulièrement touchés par ce phénomène.
Résultat: pour près de la moitié des Français (46%), l'achat des cadeaux de Noël apparait désormais comme une véritable "corvée".
Cause principale du stress de Noël: le budget de plus en plus contraint, qui oblige les Français à "ruser" pour pouvoir malgré tout faire plaisir à ses proches.
Une étude Ipsos/Poulpéo indiquait lundi qu'un Français sur cinq se déclarait "inquiet" des dépenses que vont occasionner les fêtes de fin d'année.
"La crise touche toujours plus rudement les Français (...) pour qui Noël devient plus synonyme de stress et de contrainte", explique Olivier Mathiot, cofondateur de PriceMinister (groupe Rakuten).
Cette année, 28% des Français indiquent devoir réduire à nouveau leur budget pour les fêtes du fait de la crise.
Cette année, 21% des Français consacreront moins de 100 euros aux cadeaux de Noël, 50% dépenseront entre 100 et 300 euros, tandis que 29% iront au-delà des 300 euros.
Si les enfants devraient cette année encore rester préservés de ces restrictions budgétaires, les Français prévoient d'arbitrer davantage entre les dépenses, en faisant notamment moins de cadeaux, voire pas du tout, à leurs collègues (37%), la famille lointaine (21%), les amis (10%) ou la belle-famille (6%).
Cette étude a été réalisée sur internet du 5 au 10 novembre auprès de 1.054 répondants, représentatif de la population française.
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