L’USOM est dans le wagon de queue en compagnie de quatre autres formations, bloquées elles aussi à deux succès. Les Mondevillaises sont loin d’être décrochées dans la course au maintien déjà lancée, mais leur spirale de cinq défaites consécutives inquiète sérieusement.
L’équipe manque de sérénité
Samedi 23 novembre, elles n’ont cessé de courir après le score à Angers, déplorant jusqu’à 25 longueurs de retard. La défaite 79-61 n’en est apparue que plus logique. Et cette fois, elles ne peuvent se retrancher derrière la valeur de l’adversaire, dernier du classement avant la rencontre. “On a défendu très dur, on a mis de l’intensité et les filles ont donné ce qu’elles pouvaient, estime pourtant un Romain L’Hermitte plus que dépité. On a été dans le match dès le début, sauf qu’on n’a pas mis les paniers. À l’inverse, Angers a profité des espaces engendrés par notre défense haute et a parfaitement exploité la mobilité de ses intérieures.” Avec des chiffres proches dans les pertes de balle, les passes décisives ou encore les rebonds, il n’est pas difficile à la seule lecture des statistiques de comprendre où la différence s’est faite entre les deux formations.
Angers, promu en Ligue féminine, affiche un remarquable 50 % de réussite au tir. Mondeville cale à 34 % (dont 3/15 à trois points), soit à peu près autant que contre Basket Landes (35 %), Nice (35 %), Bourges (33 %) et Montpellier (31 %). L’USOM n’est restée dans la course que dix minutes (17-15, 10’), avant de perdre pied petit à petit. “Il y avait de l’envie mais on n’a pas bien joué au basket. On est peut-être face à notre limite de compétence. On a du mal à trouver notre jeu. Il nous manque des filles pour prendre les choses en main et rassurer tout le monde. Ça manque de sérénité, ce n’est pas construit.”
La sonnette d’alarme retentit avant la réception de Lyon samedi 30 décembre. Les joueuses doivent se révolter.
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