“Chaque colonne vaut 5 000€, il faut donc étaler les dépenses dans le temps”. Tous les mois, ce sont 65 tonnes de vêtements et autres chaussures qui sont collectées : “Cela monte en puissance”. Après la collecte, l’association Solidarité textile prend le relais. Elle se charge de récupérer tous les dons et de les recycler. L’association a une particularité : c’est un chantier d’insertion qui permet à des chômeurs de longue durée ou bénéficiaires du RSA de prendre un nouveau départ. Ils sont 60 à travailler sur place.
Une filière de valorisation du textile
“C’est une filière de valorisation du textile”, explique le président de la Crea. Et dans cette action, il n’a aucune volonté de faire de l’ombre aux entités ayant également des colonnes de collectes de vêtements. “A ce stade, il n’y a pas de concurrent puisque les Secours populaire et catholique ne sont pas en mesure de récolter tous les dons du territoire”. Chacun peut désormais faire une action de solidarité par un don ou en participant à la valorisation de la filière du textile.
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