Un meurtre perpétré à l'issue de la fête de l'anniversaire des 21 ans du jeune homme. Une nuit avec beaucoup d'alcool et du cannabis. "Je suis juste une femme battue qui a voulu se défendre" écrit-elle dans 1 courrier.
Eugénie Toutain est présentée comme une ado rebelle, qui a multiplié les aventures avec les hommes et a sombré jeune dans la drogue. Le président du tribunal la présente aussi comme quelqu'un sans ambition : une scolarité chaotique, aucun hobby, elle n'a jamais travaillé, mais passait beaucoup de temps, sur les jeux vidéo.
Sa relation avec Nicolas Bordel était violente, comme toutes celles qu'a connues l'accusée. Comme celle avec Nicolas Jamet, le père de son petit garçon, alors qu'elle n'avait que 18 ans, avec qui elle s'est séparée et qui n'a reconnu l'enfant que 7 ans après.
Elle a négligé l'éducation du petit au point que les services sociaux alertés ont suspendu le versement du RSA : “Je n'allais pas l'ammener à l'école alors que j'avais des bleus sur le visage”, explique-t-elle. Ce sont les parents d'Eugénie Toutain qui élèvent l'enfant, depuis 2 ans qu'elle est en prison.
Eugénie Toutain reconnaît le meurtre, mais affirme n'avoir jamais voulu donner la mort. Son père est venu témoigner ce matin et une dizaine de témoins doivent se présenter à la barre.
Le verdict est attendu mardi soir.
Eugénie Toutain risque la perpétuité.
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