L'histoire commence en juillet dernier, lorsque la brigade de répression des cambriolages a investi un immeuble, rue Pierre Sémard à Sotteville-lès-Rouen dans l'agglomération rouennaise. Dans les parties communes de la bâtisse, les agents de police sont tombés sur un pochon de 43 grammes de cocaïne. A 70€ le gramme, autant dire que c'est une belle prise. La brigade des stupéfiants prend alors le relai et enquête sur la provenance de cette trouvaille.
Quelques mois plus tard, en octobre 2013, les policiers sont renseignés sur l'identité du présumé traficant. Il s'agirait d'un homme, âgé de 22 ans, vivant dans ce même immeuble à Sotteville, qui revendrait de l'héroïne et de la cocaïne et stockerait ses produits dans les parties communes. Les agents montent alors un dossier, mettent un dispositif de surveillance en place avec filature et photos à l'appui. Les heures d'enquêtes révèlent que le jeune homme se déplace régulièrement entre son immeuble et les autres logements du quartier. Après plusieurs observations discrètes, ils identifient un homme de 48 ans proche du jeune, jusqu'alors inconnu des services de police.
L'un est la nourrice, l'autre le trafiquant
Le 20 novembre dernier, la brigade des stupéfiants, accompagnée de la brigade cynophile, perquisitionnent l'appartement du quadragénaire. Sur place, ils découvrent une balance de précision, des gants en latex, un cuoteau en céramique, "un caillou de 20 grammes de cocaïne" et 565 grammes d'héroïne, vendue à 30€ le gramme. "L'héroïne se présente sous la forme de deux pains de 500 grammes chacun. On pense donc que la moitié a déjà été consommée" indique-t-on à l'hôtel de police de Rouen. L'habitant des lieux est tout de suite placé en garde à vue.
Dans la foulée, les agents se rendent au domicile du présumé trafiquant où ils trouvent la somme de 1 100€. Lui aussi est placé en garde à vue. Les deux hommes passent ensuite aux auditions.
L'homme de 48 ans reconnaît être la nourrice du jeune. Il stocke chez lui les produits du présumé traficant chez lui. En contre partie il se rémunère avec deux à trois grammes d'héroïne par jours et dit recevoir quelques dizaines d'euros par mois. De son côté, le jeune homme, après avoir commencé par nié les faits, reconnaît à son tour que l'ensemble des produits lui appartient et qu'il livre de la drogue à hauteur de 10 grammes par semaine.
Les deux hommes ont été déférés au parquet pour une comparution immédiate.
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