"A la construction, les paroissiens avaient été sollicités pour financer les 4 500 vitraux qui ornent l'église. Faute de moyen supplémentaire, le dossier du crucifix avait été classé", raconte Arlette Bordas, présidente de l'association pour la sauvegarde du patrimoine religieux de la paroisse Saint-Thomas de l'Université. C'est en 2008, à l'occasion du cinquantenaire de l'édifice, que les plans d'un Christ Roi refond surface. Imaginés en accord avec l'architecte, ils sont du sculpteur auvergnat Philippe Kaepplin. Le vieil homme n’exerce plus depuis longtemps. Mais son fils, au Puy-en-Velay, a pris sa suite...
Imaginé par le père, réalisé par le fils
"Avant de mourir, en 2011, mon père m'a donné son accord pour que je réalise son œuvre", explique Dominique Kaepplin. Et dans les pas de celui qui lui appris son métier, il s'est mis au travail. "J'ai senti sa présence tout le temps", témoigne t-il, ému. Mi-novembre, le Christ Roi, haut de 3 mètres, taillé dans du tilleul, a trouvé sa place au-dessus dutabernacle de Saint-Julien. D'inspiration naïve, il a aussi quelque chose de "cubiste" reconnaît son auteur. Une touche finale, rendue possible grâce à la générosité des paroissiens, et plus largement de fidèles caennais. "Nous avons reçu énormément de mots de soutien", note Arlette Bordas. La souscription, lancée il y a un an, aura permis de récolter 28 000 euros. Ce dimanche 24 novembre, la sculpture doit recevoir la bénédiction de l'évêque du Calvados, Monseigneur Jean-Claude Boulanger.
Pratique. Messe à 11h.
Bons audio > Arlette Bordas, présidente de l'association pour la sauvegarde du patrimoine religieux de la paroisse Saint-Thomas de l'Université
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