Mauvais sondages pour Nicolas Sarkozy : le week-end dernier, CSA le voyait chuter à 34 % d'avis favorables, son plus bas niveau depuis 2007. Au même moment, Viavoice situait le chef de l'Etat à 64 % d'opinions défavorables : là aussi, le pire score depuis son élection.
Explication de cette chute : l'angoisse économique générale, la montée du chômage, l'impopularité personnelle du chef de l'Etat et de son épouse... Mais surtout les retraites : 55 % des interrogés déclarent injuste le projet de retarder l'âge légal. Comme si une grande majorité des Français partageait l'avis du secrétaire général de la CFDT, François Chérèque : Le projet sur les retraites revient à faire payer la crise aux salariés.
Du coup, la CFDT, qui ouvrait lundi son congrès à Tours, devenait le point de mire des médias. Il s'agissait pour elle de faire oublier son soutien à la réforme des retraites de 2003. On ne l'y reprendrait plus.
La CFDT en action
La CFDT ne peut pas s'engager dans une réforme qui remet en cause les 60 ans, proclamait Chérèque le 7 juin. Le syndicat semblait par ailleurs prêt à accepter un nouvel allongement de la durée de cotisation, mais en échange de contreparties. Les militants de la CFDT vont être les seuls qui vont pouvoir décider de la position de leur organisation en plein débat des retraites, commentait Chérèque en conférence de presse. Objectifs : valoriser la pénibilité du travail, maintenir le statu quo du dispositif carrières longues, obtenir la taxation des bénéfices non réinvestis des entreprises pour alimenter le Fonds de réserve des retraites
L'avis de François Chérèque sur les retraites a beau être partagé par les Français, il paraît toutefois un peu rapide. La faillite annoncée du système français n'est due que pour partie à la crise internationale (Nicolas Sarkozy n'est d'ailleurs pas responsable de cette crise). La cause profonde qui menace nos retraites, c'est le déficit démographique : autrement dit le manque de naissances, arrêt de mort d'un système qui reposait sur la solidarité entre les générations.
Mais, disent les démographes, les Français refusent de payer les conséquences de leur malthusianisme de masse, choix historique de la génération de 1968.
Fondé ou pas, le rejet du projet par l'opinion pénalise Nicolas Sarkozy non seulement dans l'immédiat, mais pour 2012 : 19 % des Français en général estiment que le futur candidat UMP devrait être Dominique de Villepin. Contre 17 seulement qui en restent à Nicolas Sarkozy, lui-même talonné maintenant par François Fillon (16 %)
Pour se rassurer, le président de la République constate qu'il reste le candidat naturel de la droite pour la majorité relative des membres de son propre parti.
Explication de cette chute : l'angoisse économique générale, la montée du chômage, l'impopularité personnelle du chef de l'Etat et de son épouse... Mais surtout les retraites : 55 % des interrogés déclarent injuste le projet de retarder l'âge légal. Comme si une grande majorité des Français partageait l'avis du secrétaire général de la CFDT, François Chérèque : Le projet sur les retraites revient à faire payer la crise aux salariés.
Du coup, la CFDT, qui ouvrait lundi son congrès à Tours, devenait le point de mire des médias. Il s'agissait pour elle de faire oublier son soutien à la réforme des retraites de 2003. On ne l'y reprendrait plus.
La CFDT en action
La CFDT ne peut pas s'engager dans une réforme qui remet en cause les 60 ans, proclamait Chérèque le 7 juin. Le syndicat semblait par ailleurs prêt à accepter un nouvel allongement de la durée de cotisation, mais en échange de contreparties. Les militants de la CFDT vont être les seuls qui vont pouvoir décider de la position de leur organisation en plein débat des retraites, commentait Chérèque en conférence de presse. Objectifs : valoriser la pénibilité du travail, maintenir le statu quo du dispositif carrières longues, obtenir la taxation des bénéfices non réinvestis des entreprises pour alimenter le Fonds de réserve des retraites
L'avis de François Chérèque sur les retraites a beau être partagé par les Français, il paraît toutefois un peu rapide. La faillite annoncée du système français n'est due que pour partie à la crise internationale (Nicolas Sarkozy n'est d'ailleurs pas responsable de cette crise). La cause profonde qui menace nos retraites, c'est le déficit démographique : autrement dit le manque de naissances, arrêt de mort d'un système qui reposait sur la solidarité entre les générations.
Mais, disent les démographes, les Français refusent de payer les conséquences de leur malthusianisme de masse, choix historique de la génération de 1968.
Fondé ou pas, le rejet du projet par l'opinion pénalise Nicolas Sarkozy non seulement dans l'immédiat, mais pour 2012 : 19 % des Français en général estiment que le futur candidat UMP devrait être Dominique de Villepin. Contre 17 seulement qui en restent à Nicolas Sarkozy, lui-même talonné maintenant par François Fillon (16 %)
Pour se rassurer, le président de la République constate qu'il reste le candidat naturel de la droite pour la majorité relative des membres de son propre parti.
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