Plus que deux !
A Rouen, à droite, on s’unit un peu par dépit, pas franchement par amour. Face aux tenaces Jean-François Bures (UMP) et Patrick Chabert (UDI), têtes de liste investis et convaincus malgré leur faible notoriété publique, l’expérimenté Pierre Albertini a jeté l’éponge. Lui qui se proposait pour incarner la droite en mars ! Sa générosité n’a pas été récompensée... Dans la foulée, deux de ses soutiens, les centristes Nicolas Zuili et Laurent de Kergal, se sont réfugiés derrière Bures. Patrick Chabert est de plus en plus seul et les centristes divisés. Le temps de trouver un accord, les élections seront peut-être passées...
Des mots...
Les slogans fleurissent sur les tracts et les sites internet des candidats. Alors que Patrick Chabert (UDI) se revendique être “Avec tous ceux qui aiment Rouen”, Jean-François Bures (UMP) croit bon rappeler que “Rouen c’est vous”, tandis que Jean-Michel Bérégovoy (EELV) rêve une “Rouen citoyenne et écolo” et que Guillaume Pennelle (FN), avec sa “Rouen Bleu
Marine”, est monté sur son surf. Et Yvon Robert ? Rien pour l’instant, aucun slogan à l’horizon. Il est prévu pour le début de l’année, promet-on. En 2008, avec Valérie Fourneyron, Rouen était motivée. L’est-elle encore ?
“L’intolérable”
Où est donc passé le respect des anciens ! A Sotteville, Pierre Bourguignon, maire de la ville depuis 1989, est candidat à sa propre réélection mais... ne peut plus se revendiquer socialiste, ce qu’il a toujours été. Le PS lui a préféré la (plus) jeune députée Luce Pane. La guerre fratricide aura donc bien lieu. Dans son premier tract de campagne, l’élu évoque une liste “de gauche, laïque et démocratique”, sous le slogan “Sotteville c’est pour vous!”. Il y regrette l’absence d’étiquette “PS” et évoque “des agissements intolérables de certains”. La campagne promet d’être secouée !
Notre-Dame-de-Bondeville : précisions. Sur notre carte, nous avons indiqué par erreur que le candidat PS à Notre-Dame-de-Bondeville était Jean-Yves Merle. Or, ce dernier, maire actuel de la commune, n'a pas été investi par le Parti socialiste. C'est Serge Martin-Desgranges qui a été choisi par le parti. Comme à Sotteville, on se dirige donc vers un affrontement "fratricide" entre socialistes...
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