Ses grands-parents paternels tenaient un “café-cidre” rue de la Porte au Berger, dans l’un des quartiers les plus connus de Caen, le Vaugueux, méli-mélo de ruelles au pied du port, aujourd’hui empruntées par les touristes.
Maman Titine et la maison close
Les mêmes grands-parents d’Edith exploitèrent deux autres établissements en ville, un bazar “La grande charbonnerie du Calvados” rue Guilbert et une maison close, chez “Maman Titine”... Dans le Vaugueux, pas de signe distinctif pour raconter le curieux destin de la petite chanteuse des rues. Il n’y a que quelques férus d’histoire pour s’y intéresser. Gilles Henry, Caennais, est de ceux-là, il est l’auteur de nombreux ouvrages dont un “guide normand de la généalogie” qui retrace les épopées de familles normandes célèbres dont celle de la petite Edith. Ses recherches sur le sujet évoquent sa vie dans le Vaugueux et à Castillon, près de Balleroy dans le Bessin, où vivaient ses arrière-grands-parents cultivateurs.
En fait, la jolie môme fut brinquebalée, dès sa plus tendre enfance, de place en place où son père saltimbanque la laissait au gré de ses tournées. C’est ainsi qu’elle se retrouva à battre le pavé dans la rue de la Porte au Berger. En 1950, Edith Piaf est revenue chanter à Caen dans la salle du Tonneau, l’ancêtre du Zénith, dont les voûtes servent encore aujourd’hui de plafond au Centre de congrès. L’histoire ne dit pas si après son concert, elle vint se promener dans le Vaugueux. Jolie môme retombée en enfance...
Alain Fergent
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