Le secteur de la musique enregistrée a réalisé un chiffre d'affaires de 316,9 millions d'euros et progresse de 7,2 % sur les 9 premiers mois de l'année 2013. Une hausse qui touche à la fois les ventes physiques et le marché numérique.
La croissance du marché pour les neuf premiers mois de l'année est obtenue grâce aux ventes d'albums (+9%), physiques et numériques, mais aussi grâce aux revenus du streaming (+8,6%). Le SNEP souligne la très bonne performance des productions françaises parmi les ventes d'albums, avec les succès remarqués de Stromae, Génération Goldman, Maître Gims, Christophe Maé, Zaz, Tal ou encore Daft Punk.
Le téléchargement légal encore trop faible
La part du numérique dans les revenus de la musique enregistrée se maintient à 30 %, à l'instar des neuf premiers mois de l'année 2012. La croissance du secteur numérique doit en revanche beaucoup aux revenus du streaming (+13 %), en hausse de 3 points par rapport à la même époque l'an dernier. A contrario, le téléchargement perd 3 points par rapport à la même période en 2012.
Le SNEP indique toutefois que les revenus générés par les ventes numériques restent encore trop faibles pour garantir un marché encore fragile. Le piratage en ligne ou Peer-to-peer, concurrence déloyale selon les producteurs de musique, conserve en effet encore 4,4 millions d'adeptes en France, soit près d'un internaute sur dix.
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