Le 24 juin dernier, au domicile conjugal, une femme annonçait à son concubin : “Je veux te quitter”. Ce dernier ne l’accepta pas; il l’attrapa par le cou, puis lâcha prise. La victime, examinée par le médecin légiste, bénéficia d’une incapacité totale de travail de trois jours.
Plus tard, la séparation s’organisa à l’amiable. C’est la femme qui partit vivre ailleurs. Quant à l’enfant né de leur union, les parents optèrent pour une garde alternée. La mère, véhiculée, prit à sa charge les allers et venues.
Un refus déclencheur
Le 15 septembre, le transfert se passa mal. Le père, sans ressource, demanda à la mère de l’argent pour exercer son droit de visite. Or, elle-même ne travaillait qu’à mi-temps. Elle refusa. L’homme s’énerva. Il aurait brandi au visage de son ex un couteau de près de 40 cm de long avant de le retourner contre la table. Puis, il enferma la mère dans l’appartement. La victime, bien qu’indemne, en sortit terrifiée. “Il m’a empêchée de sortir et m’a contrainte de lui remettre 200 €”, expliqua-t-elle aux policiers.
Devant le tribunal de Rouen, l’inculpé, psychologiquement fragile, a nié les menaces. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve de 18 mois et l’obligation de se soigner et de travailler.
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