"Touche pas à mon mercredi" : c'est l'un des slogans que l'on pouvait lire sur les banderoles des parents et enseignants qui ont défilé ce mercredi 13 novembre à Cherbourg. Dans leur ligne de mire : l'application des nouveaux rythmes scolaires et son mercredi matin travaillé. Une mesure déjà appliquée dans une infime partie des communes manchoises, dont Equeurdreville, Querqueville, La Glacerie, Valognes et Bricquebec.
Le boycott des mercredis
A l'école maternelle de cette commune, justement, les parents d'élèves se sont rassemblés à 8h15 pour une prise de parole. Selon les parents, 83% des élèves n'ont pas été mis à l'école aujourd'hui. Ils appellent de nouveau à un boycott les mercredis 20 et 27 novembre.
Ils constatent depuis la rentrée de septembre une grande fatigue chez les enfants, et regrettent notamment une organisation difficile, qui ajoute de la confusion chez les tout-petits : "les temps d'activités périscolaires relèvent à Bricquebec de 4 lieux différents et éloignés les uns des autres : école maternelle, école primaire, centre de loisirs, bibliothèque."
A Cherbourg, les parents de l'école Fraternité sont eux aussi vent debout contre les nouveaux rythmes. Ils estiment que certaines propositions de la mairie sont irréalistes, comme par exemple organiser des activités sur 30 minutes mais dans des locaux extérieurs à l'école. Ils ont mis en place une pétition contre le projet cherbourgeois.
Les petits désorientés
Fatigue et confusion des lieux et des interlocuteurs (instituteur, animateurs, Atsem), un constat que font aussi les enseignants. Ils demandent à Vincent Peillon de revoir sa copie, mais ne s'opposent pas catégoriquement à une réorganisation du temps scolaire. A Cherbourg, ils ont manifesté à l'appel du Snuipp, de Sud Education et de la CGT.
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