Ile Lacroix à Rouen, le 14 avril dernier. Un jeune motard revient de la piscine. Sur l’avenue Jacques Chastellain, il ralentit pour franchir le dos d’âne. Soudain, il est surpris par un automobiliste qui s’était avancé sur la voie. Ce dernier veut tourner à gauche et a mis son clignotant. Les véhicules stationnés au milieu de la route lui ôtant toute visibilité, le motocycliste dépasse le stop. L'automobiliste ne voit la moto qu’au dernier moment. Le choc est inévitable.
Le motard en sort grièvement blessé : côtes cassées, poumon perforé, colonne vertébrale fragilisée. Huit mois plus tard, inculpé et victime se retrouvent devant le tribunal de Rouen. Les circonstances de l’accident demeurent obscures.
“J’ai préféré me coucher”
Le juge, en introduction aux débats, doit renoncer à un complément d’enquête : les traces de l’accident ont toutes été effacées.
“Avez-vous marqué l’arrêt, demande le juge.
- J’étais à l’arrêt. J’ai mis mon clignotant. Je me suis avancé, je ne voyais pas bien.
- Vous étiez très avancé car le choc s’est fait au niveau de la portière arrière.
- Je l’ai vu au dernier moment. J’ai préféré me coucher pour éviter de le percuter de plein fouet”, a indiqué la victime au tribunal.
Délibéré le 21 novembre prochain.
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