Mais, dès les premiers jours, il doit faire escale aux Canaries pour réparer le bateau. Une aubaine pour un jeune Mauritanien, qui veut émigrer en France et se faufile à bord. Lorsque Yann le découvre, il est en pleine mer et risque la disqualification.
Chef opérateur renommé, Christophe Offenstein a choisi, pour sa première réalisation, de filmer un huis clos oppressant, au cours duquel le héros va devoir affronter non seulement les éléments déchaînés, mais aussi ses propres contradictions. Car la présence de ce jeune clandestin risque de ruiner tous ses espoirs de gagner cette course mythique. Et c’est cette lutte que le cinéaste met en scène, avec des images splendides de l’océan, des couchers de soleil, etc. En filmant uniquement en mer, sans images de studio - sauf les quelques scènes à terre avec l’équipe et la famille du héros -, il a réalisé un véritable exploit, en immergeant le spectateur dans l’une des épreuves les plus difficiles qui soit.
Avec François Cluzet, impressionnant de justesse et de retenue, on partage toutes les émotions du héros, on tremble, on a froid, on est fatigué et… on se demande ce que l’on peut faire de ce gamin encombrant. C’est tout l’intérêt d’un film profondément humain qui parle de dépassement de soi, au vrai sens du terme.
Comédie dramatique franco-belgo-espagnole. De Christophe Offenstein, avec François Cluzet (Yann Kermadec), Samy Seghir (Mano Ixa), Virginie Efira (Marie Drevil), Guillaume Canet (Franck Drevil), Karine Vanasse (Mag Embling), Jean-Paul Rouve (1 h 36).
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