“Elle a toujours existé”, précise pourtant Evelyne Hamon-Philippe, directrice adjointe. Le lieu accueille tous les jours celles et ceux qui, confrontés à la maladie ou au deuil, ressente le besoin de s’extraire un instant du tumulte de l’hôpital et de se recueillir. Sur une poignée de fauteuils se côtoient en silence Chrétiens (Catholiques, Orthodoxes ou Protestants), Juifs et Musulmans. A différents moments de la semaine ou de la journée, la salle accueille aussi des offices religieux. “L’eucharistie y est célébrée en semaine à 17h”, précise le père Ruchala. Il n’est alors pas rare que des brancardiers, sur demande, y transportent des patients, dans leur fauteuil ou leur lit.
La laïcité respectée
“Toutes les confessions sont représentées au CHU”, souligne Evelyne Hamon-Philippe. Chaque patient, ou proche de malade, peut librement, grâce à des coordonnées présentes dans chaque chambre de l’établissement de santé, demander à rencontrer un représentant de son culte. Et quand la vie s’en va, des cérémonies d’inhumation sont parfois célébrées au sein de la salle de culte œcuménique. “Nous accompagnons également les familles dans la toilette mortuaire. Le corps est enveloppé dans un linceul, les bras le long du corps, pour se présenter à Dieu”, indique un représentant de l’association cultuelle israélite de Caen. Des temps qui par ailleurs n’affectent en rien le principe de laïcité à l’hôpital. Depuis 2005, aucune réclamation de patient pointant du doigt un non-respect n’a en effet été enregistrée.
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