Mardi 5 novembre, les salariés de l'hôpital Pasteur ont une nouvelle fois crié leur colère et leurs inquiétudes quant au plan de réorganisation du temps de travail envisagé par la direction, et soutenu par l'Agence Régionale de Santé. Parmi les points qu'ils refusent catégoriquement, la suppression de 5 RTT, le passage en service de 12 heures, et la suppression de 150 postes d'ici à 3 ans. Maxime Morin, directeur de l'établissement, tient à apporter des précisions.
- La "perte de RTT" pour les salariés...
"Aucun personnel du CHPC ne va faire "don de X jours" ou d'heures" indique la direction, qui craint une confusion avec les accords compétitivité-emplois où le temps de travail des salariés est ajusté à l'activité de l'entreprise, entraînant parfois une augmentation du temps de travail sans hausse de salaire.
"En 2013, la durée du temps de présence journalière d'un agent est de 7h45 dont 30 minutes de temps de repas (15 minutes sur le temps personnel 15 minutes sur le temps de travail) (...). A compter du 1er janvier 2014, le temps de travail effectif passera à 7h20 avec l'exclusion du temps de repas du temps de travail. Cette exclusion engendre automatiquement la diminution du nombre de RTT (10 RTT en 2014 contre 15 en 2013)"
- ... et pas pour les cadres
"L'alignement des cadres sur les agents en matière de RTT s'oppose au statut actuel de la fonction publique". La direction explique que les cadres sont sur un forfait de 19 RTT, soit 5 de plus que les agents, ce qui implique que leurs heures supplémentaires ne soient plus décomptées. "En 2012, le volume des heures supplémentaires décomptées pour les cadres était de 8000" précise-t-elle.
- Le service de 12 heures contre 7h30
Le directeur précise que les agents qui seront en service de 12 heures travailleront le même nombre d'heures que les autres, avec moins de jours de présence dans l'année (131 jours contre 209).
- La suppression de 150 emplois sur 3 ans.
Le directeur précise que 40 à 60 personnes partent à la retraite chaque année. Outre ces départs non remplacés, sont visés "les contrats contractuels les plus récents". Par ailleurs, une cellule d'aide à la mobilité financée par l'ARS est ouverte depuis le 4 novembre. "Cette cellule a pour mission d'accompagner les agents visés par la réorganisation dans leur projet professionnel : recherche d'emploi, aide à la mutation, projet de formation ou de reclassement."
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.