Boussémane Abdela Jaaïri, détenu au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, a à nouveau comparu devant le tribunal correctionnel d'Alençon. C'est lui qui lors de sa comparution immédiate, avait arraché ses menotes.
Agé de 32 ans, il est incarcéré depuis 2004, essentiellement pour violences, jusqu'en 2019. Le 3 septembre dernier alors qu'il était au cabinet dentaire de la prison, il a crié : "J'ai mal", explique-t-il. Les surveillants pensent à une rébellion. L'un d'eux intervient. Puis un autre, en renfort.
Il l'aurait alors menacé de mort un surveillant, à l'aide d'un scalpel. Lui nie, bien que 4 personnels de la prison témoignent du contraire. "Les surveillants, sont des menteurs", affirme-t-il.
Il a été condamné à 3 mois de prison supplémentaires et symboliquement, à 1 euro de dommages et intérêts. Une peine relativement légère si on la compare aux autres peines pour rébellion dans ce même centre pénitentiaire. Mais en l'absence du témoignage du dentiste dans le dossier d'instruction, celui-ci paraissait bien léger.
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