Selon l'étude du cabinet Deloitte, qui fait office de référence sur le sujet, les consommateurs dépenseront 531 euros. Pour autant, ils ne manqueront pas de faire davantage plaisir aux enfants et de multiplier les bons réflexes pour faire des affaires.
Craignant que leur pouvoir d'achat ne baisse encore en 2014 (44%), les Français restent vigilants quant à leurs prochaines dépenses pour les fêtes de fin d'année. Tous les autres Européens opteront, quant à eux, pour une hausse de cette bourse. En moyenne, les voisins dépenseront 450 euros (+0,7%). Mais, il ne s'agit que d'une moyenne, puisque cette vaste enquête a été menée dans 18 pays de l'Europe de l'Ouest et de l'Est.
Trucs et astuces
Mais, les Français sont des petits malins, qui ne sont pas prêts de se priver de la féérie de Noël. Alors, ils comptent bien profiter des bons plans pour joindre les deux bouts. La star des bonnes affaires, c'est la promotion, dont profiteront 82% de consommateurs. 78% établiront tout simplement un budget, tandis que près d'un Français sur trois résistera aux achats impulsifs. Et, Internet constituera une mine de bonnes affaires, avec plus de 36% de consommateurs qui y ont recours plus qu'auparavant.
Honneur aux enfants
Parce que Noël est avant tout la fête des enfants, leurs cadeaux seront préservés. La bourse attribuée aux jouets augmentera de 3%, pour s'établir en moyenne à 101 euros. L'attrait éducatif sera un critère pour 55% de Français. Ils choisiront donc de préférence des jeux de construction, des livres, et des jouets ou accessoires éducatifs. Pour les adolescents, le trio gagnant ne change pas : jeux vidéo, argent et livres.
Pour faire plaisir aux enfants, les consommateurs effectueront des arbitrages en défaveur des adultes. Le budget pour les cadeaux prévus pour les amis et la famille baissera de 8%. Les consommateurs seront à l'affût de cadeaux moins chers. Au total, ils achèteront 3,5 cadeaux pour une valeur moyenne de 49 euros. Enfants et adultes confondus, ils dépenseront 302 euros (-2,7%).
Compte tenu de ces arbitrages, la table de fête devrait être préservée et les courses afficheront un montant en hausse de 2%, à 175 euros, "démontrant l'attachement des Français au moment de convivialité du repas familial de Noël", souligne l'étude. Car 57% se disent quand même prêts à dépenser pour les fêtes afin d'oublier la crise.
Cette étude a été menée auprès de 17.354 consommateurs dans 18 pays de l'Europe de l'Ouest, de l'Est et en Afrique du Sud, interrogés au cours des deuxième et troisième semaines de septembre 2013. En France, 1.595 personnes ont été sondées.
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