Les CLI, commissions locales d'information, sont des assemblées dans lesquelles élus locaux, scientifiques, syndicats et associations sont réunis autour d'une même table chaque trimestre. Les industriels y sont invités afin de répondre aux questions de la CLI, dans un objectif de transparence.
Cependant, quatre associations environnementales du Cotentin ont décidé de claquer la porte des trois CLI (Areva La Hague, EDF Flamanville et Andra). L'Acro, Greenpeace, le Crilan et le Crepan (France Nature Environnement) dénoncent la volonté "de reprise en main" par le "lobby nucléaire" du débat sur les sites nucléaires.
Irrégularités de vote
Le point de discorde : un représentant de l'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest (Acro) a été remplacé au sein du bureau de la CLI de Flamanville par le président de l'Association des écologistes pour le nucléaire (AEPN), également ancien directeur adjoint de l'usine Areva de Beaumont-Hague.
Les anti-nucléaires considèrent que ce vote a été entâché d'irrégularités, et y voient une volonté d'écarter toute personne critique au sein de la CLI. Ils ont donc annoncé mercredi 6 novembre qu'ils ne siègeraient pas à la prochaine CLI, le 19 novembre.
Interrogé par l'AFP, le Conseil général, qui pilote les CLI, a annoncé l'annulation de l'élection du représentant de l'AEPN, en raison de problèmes "d'émargement", programmant un nouveau vote en mars.
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