Mythe automobile depuis trente-sept ans, la compacte sportive de grande série qu’est la Volkswagen Golf GTI a su demeurer fidèle à son concept fondateur. La septième génération reconduit les signes de reconnaissance qu’elle a toujours arborés. À l’extérieur, on pense au liseré rouge sur la calandre. Le logo GTI apposé à l’avant comme à l’arrière se décline à présent sur les flancs. Et à l’intérieur, la sellerie perpétue les motifs écossais des débuts, et le pommeau du levier de vitesse de la boîte manuelle, le symbole de la balle de golf, néanmoins absente sur la commande de la DSG.
Moteur fougueux
La dernière GTI cultive aussi sa sportivité par d’autres traitements moins emblématiques, allant de la grille de calandre façon nids d’abeille au béquet de toit, en passant par des sorties d’échappement chromées, et des jantes alliage spécifiques en 17 pouces de série (et 18 ou 19 pouces en option), avec étriers de freins peints en rouge. Feux diurnes, antibrouillard verticaux à LED et nouveau bouclier frontal proéminent, percé de larges ouvertures de “respiration”, achèvent de rendre la dernière GTI bien à la page sur ce plan. Signe des temps, l’équipement de série est très fourni, intégrant notamment projecteurs bi-Xénon directionnels, détecteur de fatigue, freinage multicollision qui arrête de lui-même l’auto après un accident, sièges avant sport, volant multifonction en cuir, clim bi-zone, aide au stationnement avant/arrière, téléphonie mains-libres, ordinateur de bord couleur…
Ici, le plus important se rapporte à l’enrichissement technique. “Crachant” 10 ch de plus que la précédente, la nouvelle GTI dispose de 220 ch dans sa configuration habituelle. Et d’un châssis avec assiette abaissée de 15 mm sur les autres Golf, régulateur de conduite dynamique XDS+ élaboré pour optimiser la motricité, ainsi qu’une direction à démultiplication progressive.
Volkswagen a conçu pour les plus exigeants une variante GTI “Performance” qui ajoute 10 ch à la cavalerie, soit 230 ch. Un amortissement piloté variable est proposé en option (1 010 €). Au volant, dans sa simple version 220 ch, la nouvelle GTI fait déjà preuve d’un brio rare dans les enchaînements de virages sur route ouverte. Et pour savourer l’excellence supplémentaire de la GTI Performance, il faut vraiment tourner sur un circuit.
REPERES
Puissante (GTD) : Pendant turbo-diesel de la GTI, la GTD se singularise par de menus détails, comme un liseré chromé à la place d’un rouge, ses sigles GTD ou des jantes différentes. Dotée du châssis de la GTI pour dompter ses 184 ch issus d’un 2.0 TDI, la GTD concilie au mieux le rapport puissance/coûts d’utilisation, sans grosse contrepartie à l’encontre de sa sportivité.
Direction : Installée pour la première fois sur la Golf, la direction progressive se caractérise par la denture variable de la crémaillère, pour accentuer le braquage plus on s’éloigne du “point zéro”, tout en la rendant aussi très directe, avec 2,1 tours de volant seulement d’une butée à l’autre.
L’autobloquant VAQ : Constitué d’un embrayage multidisques régulé par la pression hydraulique, le système VAQ travaille pour l’obtention d’une traction maximale, retardant même l’intervention de l’antidérapage ESC, renforçant d’autant la sportivité.
Verdict : 17/20
Sécurité ****
Finition ****
Confort ***
Economie d’usage **
Séduction/Prix ***
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