A Asnelles, les hivers se suivent et se ressemblent. Inondée plusieurs fois chaque année, la commune du littoral du Bessin, coincée entre Arromanches et Ver-sur-Mer, a été une nouvelle fois le théâtre d'un débordement de la mer.
Météo France avait pourtant mis en garde la Bretagne sur des risques de submersion marine. Mais, il faut croire qu'Asnelles est maudite. Ou désormais trop exposée.
Ce lundi 4 novembre, tôt dans la matinée, la digue n'a pu empêcher les vagues de pénétrer dans les terres. Le coefficient de marée de 98 et le fort vent de Sud-Ouest (75 km/h) ont eu raison de sa résistance. Le boulevard de La Mer et la rue du Débarquement ont en effet été envahis par les flots vers 9h. Et cela alors même que les travaux de réparation de la digue se sont achevés cet été.
Pour l'instant, peu de dégâts même si on déplore quelques pénétrations dans une demi-douzaine de maisons mais les heures qui viennent pourraient se révéler terribles. En effet, le coefficient de marée sera encore plus important (101 et marée haute à 22h) et le coup de vent de la nuit passée doit se renforcer la nuit prochaine (100km/h). Et, si pour une fois, le quartier du Roseau a été épargné, tous les regards se tournent évidemment vers ce secteur maintes fois inondé.
Sur place, si le maire, Jean-Pierre Malo, fait part de sa surprise et regrette l'absence d'alerte de Météo-France ou de la Préfecture, les voix de riverains s'élèvent contre le manque d'anticipation de la municipalité. Patrick Barcos, leader des riverains mécontents, qui vient d'annoncer sa candidature aux prochaines élections municipales, s'interroge par exemple sur le retard avec lequel ont été activées les pompes dont la commune s'est récemment équipée.
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