Que s'est-il réellement passé au large de Gaza, le 31 mai 2010 ? Selon Israël, les passagers des six bateaux du convoi humanitaire (qui transportait 10 000 tonnes d'aide vers Gaza) n'ont pas voulu se laisser arraisonner en pleine mer par les forces spéciales de Tsahal : ils ont agressé celles-ci à l'aide de 'hachettes”, de 'barres” et 'd'instruments tranchants”. Les Israéliens ont alors 'ouvert le feu en état de légitime défense”...
Qui étaient ces passagers ? 700 personnes de diverses nationalités : une majorité de Turcs, trois parlementaires allemands, deux députés arabes de la Knesset La résistance semble avoir été le fait d'activistes pro-palestiniens : sans doute des islamistes turcs. Résistance inattendue, assez violente pour que les soldats israéliens perdent leur sang-froid et tirent. Bilan : 19 morts parmi les passagers. Et un scandale mondial, l'incident s'étant déroulé dans les eaux internationales où l'armée israélienne n'aurait pas dû intervenir.
Une enquête
Lundi, la plupart des pays demandaient des explications au gouvernement Netanyahu. L'Union européenne exigeait une enquête complète. Nicolas Sarkozy exprimait une profonde émotion : Le président de la République condamne l'usage disproportionné de la force et adresse ses condoléances aux familles des victimes, disait l'Elysée. Le ministre Bernard Kouchner se disait profondément choqué par les conséquences tragiques de l'opération militaire israélienne contre la flottille, et convoquait l'ambassadeur d'Israël pour s'expliquer sur cet assaut.
A Berlin, la chancelière Angela Merkel – habituellement plus proche encore des positions israéliennes que Sarkozy – déclarait avoir téléphoné à Benjamin Netanyahu et au chef du gouvernement turc, Recep Tayyip Erdogan, pour leur faire part de sa profonde inquiétude.
Une réunion d'urgence du conseil de sécurité de l'ONU était convoquée. Ban Ki-moon, secrétaire général, déclarait : Il est vital que soit déterminé avec exactitude comment cette effusion de sang s'est produite. Je crois qu'Israël doit fournir d'urgence une explication circonstanciée
Du côté musulman, les réactions étaient combatives. Chef de la Ligue arabe, Amr Moussa parlait de crime contre une mission humanitaire. Le mouvement Hamas, qui contrôle Gaza, appelait les musulmans du monde à agir contre les ambassades d'Israël. Et l'ambassadeur turc à Tel-Aviv était rappelé à Ankara.
Quant à Benjamin Netanyahou, il quittait le Canada pour rentrer en Israël, annulant sa rencontre avec Barack Obama. A son arrivée à Tel-Aviv, il découvrait les éditoriaux sévères d'une partie de la presse israélienne.
Qui étaient ces passagers ? 700 personnes de diverses nationalités : une majorité de Turcs, trois parlementaires allemands, deux députés arabes de la Knesset La résistance semble avoir été le fait d'activistes pro-palestiniens : sans doute des islamistes turcs. Résistance inattendue, assez violente pour que les soldats israéliens perdent leur sang-froid et tirent. Bilan : 19 morts parmi les passagers. Et un scandale mondial, l'incident s'étant déroulé dans les eaux internationales où l'armée israélienne n'aurait pas dû intervenir.
Une enquête
Lundi, la plupart des pays demandaient des explications au gouvernement Netanyahu. L'Union européenne exigeait une enquête complète. Nicolas Sarkozy exprimait une profonde émotion : Le président de la République condamne l'usage disproportionné de la force et adresse ses condoléances aux familles des victimes, disait l'Elysée. Le ministre Bernard Kouchner se disait profondément choqué par les conséquences tragiques de l'opération militaire israélienne contre la flottille, et convoquait l'ambassadeur d'Israël pour s'expliquer sur cet assaut.
A Berlin, la chancelière Angela Merkel – habituellement plus proche encore des positions israéliennes que Sarkozy – déclarait avoir téléphoné à Benjamin Netanyahu et au chef du gouvernement turc, Recep Tayyip Erdogan, pour leur faire part de sa profonde inquiétude.
Une réunion d'urgence du conseil de sécurité de l'ONU était convoquée. Ban Ki-moon, secrétaire général, déclarait : Il est vital que soit déterminé avec exactitude comment cette effusion de sang s'est produite. Je crois qu'Israël doit fournir d'urgence une explication circonstanciée
Du côté musulman, les réactions étaient combatives. Chef de la Ligue arabe, Amr Moussa parlait de crime contre une mission humanitaire. Le mouvement Hamas, qui contrôle Gaza, appelait les musulmans du monde à agir contre les ambassades d'Israël. Et l'ambassadeur turc à Tel-Aviv était rappelé à Ankara.
Quant à Benjamin Netanyahou, il quittait le Canada pour rentrer en Israël, annulant sa rencontre avec Barack Obama. A son arrivée à Tel-Aviv, il découvrait les éditoriaux sévères d'une partie de la presse israélienne.
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